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Scream like a Banshee

17 avril 2008

You beggin' me to stay

You're not the one for me

J'aimerais tellement que ce soit le cas...

 

If you don't understand 
Well you should go and ask your friend 
He knows what's going on 
Cause I've called him on the phone

J'en suis arrivée là. Devoir stalker son meilleur ami pour avoir de ses nouvelles, pour apprendre des choses sur lui et sur son passé.

Et là, je m'enfonce, je tombe, je me demande si je ne me suis pas trompée de personne, de lieu et d'heure.

J'ai envie de lui faire mal, avec son meilleur ami ça semble indiqué. Sauf que je respecte plus son meilleur ami que lui.

Même si son meilleur ami me propose des trucs qu'il ne devrait pas proposer à la copine de son meilleur pote.

Pas que ce soit des propositions indécentes, loin de là.

Mais ce sont des choses que je n'espère même plus avec le mec qui est sensé être mon officiel.

Putain quoi, je me réjouis d'un pique-nique.

J'ai honte

J'ai mal

J'ai accepté un rendez-vous avec un autre gars. J'ai pas envie. Je ne veux pas être ce qu'il a voulu faire de moi. Une pauvre fille.

Mais c'est trop tard, je le suis déjà.

Je fume, je bois seule, je pense à me faire des plans glauques de coup d'un soir. Et je déteste ça. Il y a toujours la fille fleur bleue jusqu'au bout des ongles qui est enfermée loin, et qui hurle à s'arracher les poumons, quitte à en crever que je ne dois pas, que je dois arrêter. Mais quoi exactement?

Arrêter de me faire du mal en faisant ce qu'il attend de moi ou arrêter avec lui?

Un peu des deux sûrement. Mais je l'aime bordel et ça, c'est le pire. Je voudrais trouver quelqu'un d'autre, de mieux, de gentil, qui m'aime. Mais je l'aime lui. Je n'aime personne d'autre. Et je ne pourrais rien envisager tant que je l'aimerais comme ça. Même quand je le déteste, je l'aime quand même. Il y a cette part de haine qui fait que j'ai envie de le gifler, de hurler et de m'effondrer dans ses bras.

Je suis un peu cinglée, un peu folle, un peu maso, un peu malade, un peu à côté de mes pompes, un peu naïve, un peu con, un peu givrée. Et totalement amoureuse, accro, émerveillée par sa présence.

Je ne l'admire pas, mais sa présence seule suffit parfois à me remonter le moral. Tout comme son départ me plonge dans des abysses de déprime.

Je voudrais tant qu'il comprenne...

Mais je pense qu'il a compris, c'est bien ça le problème. Il fait semblant de ne pas savoir. Et ça fait encore plus mal...


 

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24 mars 2008

I'm not an addict

Maybe that's a lie

Je n'ai jamais assez de lui. Je ne peux pas me passer de lui. Je suis perpétuellement en manque de sa présence, de son odeur

Et pourtant

Je le hais

Il me détruit, il m'enfonce, je me noie, je perds pied.
Je pers la raison, ça l'amuse.
Et ça le détruit encore plus de me détruire
Je le connais, je le sais. Mais il ne l'avouera jamais. Il ne sera jamais heureux, je ne serais jamais heureuse avec lui et pourtant je m'accroche, éperdument.

J'essaie de voir de l'amour, des preuves d'amour, je me leurre, je me mens, je me voile la face. Je me cache derrière un masque, et lui n'est plus que le masque qu'il s'est créé.

Je me demande s'il sait encore qui il est, s'il a encore des sursauts de conscience de sa vie dans ses rares moment de sobriété. Est-ce son état normal d'être sobre ou est-ce quand il est à moitié en coma éthylique son état normal?

Est-ce qu'il pense à moi quand il est sobre, est-ce qu'il sait ce que j'endure, ce que je me fais pour oublier qu'il n'est pas là, pas avec moi, pas à moi

Croit-il réellement que je serais plus heureuse sans lui, avec un autre, plusieurs autres, n'importe qui plutôt que lui, est-ce qu'il croit que ma vie est tellement géniale en comparaison de la sienne, est-ce qu'il pense que je vis quand il n'est pas là?

Je me donne l'illusion de vivre, de faire ce que les gens normaux font, j'essaie de sortir, d'avoir des amis. J'ai un boulot, que j'adore.

Mais je ne vis pas, je végète, je suis un zombie, je me formate dans un moule de normalité qui n'est pas moi.
Je ne suis pas plus programmée à la normalité que lui, mais ça il en veut pas l'admettre. Je pourrais sombrer dans la folie, repousser les limites de ce que je me permets, lâcher la bride à mes pulsions. Mais je ne veux pas devenir comme lui. si c'est ce qu'il attend de moi, d'une autre, de toutes les autres, il ne trouvera jamais ce qu'il cherche.

Il ne trouvera jamais ce qu'il cherche. Il veut quelqu'un qui soit son reflet et son complémentaire. Je ne peux pas l'être, je ne pourrais jamais l'être. Ce qu'il a vécu est unique, personne ne vivra la même chose exactement de la même façon, personne n'a le même ressenti que lui mais il y croit quand même. Il se rattache à ça pour ne pas sombrer complètement. Il a un idéal qu'une personne seule ne pourra combler. Et ça me fait mal pour lui qu'il se voile ainsi la face. Moi j'ai fait mon deuil, c'est difficile, douloureux et déprimant mais je n'aurais pas pu avancer sans ça.

Et soit il sera forcé par quelqu'un, quelque chose un jour soit il partira en fumée.
Je le sais aussi. Je peux le perdre à tout moment. Et j'ai peur de ça, je vis avec la peur de le perdre sans lui avoir dit. Même s'il le sait. Même s'il ne veut pas le savoir.


Ma vie est un enfer.



14 février 2008

Sainte Merde

Le jour de l'Amour éternel, blabla machin, tout ce qu'on veut
C'est tellement horrible et dégueulasse comme fête
Jvoudrais hurler, crier, et lui casser la gueule pour ne pas comprendre que j'ai besoin de lui
Et pas seulement pour une putain de date mais pour tous les jours
Et parce que je sais qu'il va aller chasser de la poufiasse célibataire déprimée à mort comme moi
Sauf que le pire étant que je ne suis pas célibataire. Pas vraiment ou peut-être que si en fait et c'est peut-être ça le pire
Et ça me fait mal encore plus que les autres fois, les innombrables autres fois, toutes ces soirées où il refusait d'être près de moi pour être près d'une autre, une fille dont il ne connait pas le nom et qu'il ne reverra jamais juste pour se prouver qu'il ne m'aime pas et qu'il n'a pas besoin de m'être fidèle parce qu'il pense être un gros connard et qu'ainsi il s'en persuade totalement "ça c'est fait, qu'est-ce que je peux faire d'autre pour ajouter à ma connaritude?"
Mais je sais que ce n'est pas lui, ça ne l'a jamais été, ça ne le sera jamais, il a beau essayer, je n'y crois pas
Et c'est là que je sais que du coup, c'est moi la conasse qui autorise ça, qui le laisse me détruire à petit feu, jour après jour, pour qu'il se persuade d'être un playboy, un mec que toutes les filles désirent.
Mais aucune fille ne veut d'un mec pareil. Personne ne serait prêt à vivre ça, tous les jours, deux années durant, se poser des questions, souffrir, accepter, oublier. Pardonner jamais.
Personne sauf moi.
Je suis folle
Je suis masochiste
Je suis amoureuse
Et c'est moche d'être amoureux dans des conditions pareilles.
C'est moche d'être amoureux, peu importent les conditions
Je voudrais ne plus accepter ça, dire non, me libérer.
Mais je ne peux pas, ne veux pas, oublie, n'y pense même pas
Je l'aime trop
Et je ne m'aime pas assez pour dire stop à ce mal être, à cette destruction programmée, ce chaos sentimental.

Je devrais lui dire, lui en parler mais à quoi bon? Je savais dans quel chemin tortueux (dans quel esprit torturé) je mettais les pieds.
Il ne s'est jamais caché de ça
Je cours, je me cache

Je mens toujours

Je bois, je fume, je veux mourir, mais non je veux d'abord te faire souffrir.

Venant de lui, c'est presque une déclaration
Deux ans, c'est une déclaration
Tout ce qu'il me montre lui compte pour mes putains de preuves qui jamais n'arrivent.

Ce soir j'attends Madeleine, Madeleine qui ne viendra pas

Je l'attends, je l'attends, je l'attends...

Et je ne vis pas, je me mets en standby, je végète, j'oublie d'être moi-même et quand Madeleine arrive, je revis, peu de temps
Parfois juste le temps qu'il m'accorde chez moi (toujours, chez lui jamais) parfois ça dure un peu plus, selon ce qu'il m'a dit, ce qu'il a fait, ce qu'il oublie
J'aimerais oublier, m'oublier, l'oublier pour de bon, l'effacer
Mais je ne peux pas, j'ai une bonne mémoire, trop fidèle tout comme moi

Le compte à rebours a commencé mais je ne connais pas le décompte exact. Je sais juste qu'il y a un moment ou un autre ou je vais

disjoncter



6 février 2008

Pourquoi est-ce si dur ? Pourquoi est-ce si

Pourquoi est-ce si dur ? Pourquoi est-ce si difficile ?

Ne veux-tu pas ou ne peux-tu pas comprendre ?

 

La normalité me fait peur. Je la déteste. J’ai toujours été dans le clan des gens pas normaux. Je compte bien y rester maintenant que je sais où je suis.

 

Ça ne me plait pas d’avoir envie de gosses, d’une vie rangée avec quelqu’un qui m’aime.

La routine me fait peur.

Et en même temps, je n’attends que ça.

 

Me réveiller à côté de la même personne pour les 5, 10 ou peut-être même 20 prochaines années.

Me disputer à propos de chaussettes sales qui traînent, de l’éducation des enfants ou même simplement d’un film, d’une chanson, n’importe quoi.

Je chéris le jour où je me rendrais compte que je serais dans une horrible routine plan-plan pépère de couple dans la quarantaine, à me demander combien de filles tu as sauté récemment, si tu t’es protégé, si les enfants s’en doutent, si j’aurais été plus heureuse autrement, sans toi.

Mais je connais déjà la réponse.

J’ai beau être malheureuse avec toi, je le suis encore plus sans toi. Tout le monde a beau me dire que tu es la connerie du siècle, la connerie la plus monumentale qui existe, je m’en fous. Tu es ma connerie, j’assume pleinement et avec le sourire.

Mais putain ça fait quand même horriblement mal.

 

J’ai toujours su que le bonheur me ferait plus mal que mon état de catatonie dans lequel j’ai vécu pendant des années.

 

Je souffre. Mais je vis.

 

C’est peut-être le raisonnement faussé d’une pauvre fille qui n’a rien d’autre comme point de comparaison et qui a un sérieux problème de masochisme mais je m’en fous.

Je suis heureuse comme ça. Je sais très bien que tu ne seras pas toujours là, que tu partiras de nouveau. Et peut-être même très bientôt.

 

 

Chaque fois que tu me quittes c’est comme si c’était la dernière.

Je profite toujours de toi au maximum parce que je sais que demain tu auras changé d’avis.

Peu importe la durée de demain, c’est comme ça et je fais avec.

Même si réellement je ne fais pas avec, ça m’empêche de dormir, de manger, de vivre pleinement. Je me réveillerais peut-être un jour en comprenant que tu ne m’as rien apporté et que tu étais une horrible erreur de jeunesse.

Mais peut-être qu’au lieu de me réveiller, je m’endormirais ce jour-là.

 

J’en ai même la certitude. La passion ne dure qu’un temps.

Et je mourrais quand elle s’éteindra.

Je n’aimerais qu’une fois comme ça. Et c’est ça qui me fait peur. Savoir qu’un jour je vais de mon propre gré m’enfermer dans une vie qui ne me conviendra pas avec quelqu’un avec qui la vie sera peut-être géniale mais que je n’aimerais pas pleinement.

Et ton ombre planera sur tout. Ton ombre plane déjà sur tout

 

You’re already the voice inside my head

 

Tu le seras toujours d’ailleurs.

Je ne pourrais pas t’effacer, quoique je fasse, tu es là. Même quand je te déteste je ne peux m’empêcher de penser que…

 

Mais non, c’est perdu d’avance, je le sais depuis le début. Et ça fait deux ans que je vis là-dedans.

Et putain, je sais pas combien de temps je vais pouvoir continuer sans avoir un jour envie de me balancer par la fenêtre tellement c’est douloureux de se faire arracher constamment le cœur avec une force pareille.

 

Parce que le pire c’est que je sais que tu m’aimes, même si tu ne veux pas l’admettre. Et je préfère largement que tu ne l’admettes pas, sinon ce serait encore plus douloureux de se faire rejeter par quelqu’un qui m’aime vraiment que par quelqu’un qui me donne l’illusion qu’il ne m’aime pas…

 

J’aurais envie d’avoir des gosses avec toi. Mais je sais que tout ce que je peux espérer c’est avoir des gosses de toi.

Et encore.

Je sais que tous les jours, voir ton regard dans celui de mon fils ou ma fille, te retrouver dans le moindre petit geste, la moindre expression, le moindre sourire…Ce serait une torture bien plus horrible que ce que je ne subis déjà.

 

Je sais surtout que tu t’en voudrais de reproduire le schéma de ce que tu as vécu mais tu le reproduiras. Tu le reproduis déjà. Tu ne t’aimes pas, c’est ça le problème. Tu te détruis et tu détruis tout ceux que tu aimes. Ça fait moins mal d’être celui qui détruit, si on laisse les gens avoir de quoi nous faire souffrir, on est condamnés. L’éternelle putain de confiance.

 

J’ai raisonné comme toi de longues années. Et quand j’ai accordé ma confiance, je me suis mise en danger.

Mais le résultat en vaut largement la peine. Je sais sur qui je peux compter en toute occasion, et ça, ça n’a pas de prix. Même si ça peut faire mal des fois, je crois que ce n’est pas si grave que ça. En comparaison, ce que j’y gagne en vaut largement le détour.

 

Mais non.

 

Tu es trop détruit, abîmé, malheureux, triste…Je pourrais continuer la liste un long moment.

Mais je n’en vois pas l’intérêt.

Tu sais déjà tout ça, tu ne le dis pas c’est tout.

Mais ça se voit, crois-moi, quiconque regarde un peu plus loin que ton putain de regard de playboy de bas étage voit ce que tu caches.

Et ça fait foutrement mal. La douleur que tu caches me revient parfois en plein visage et j’ai envie de pleurer et de hurler tellement ça me fait mal. J’ai mal pour toi mais j’ai mal pour moi parce que je sais que je ne peux rien y faire. Ce n’est pas moi qui guérirais tes blessures. Personne ne le pourra et tu le sais. Et c’est ça qui t’oblige à te retrancher derrière ton masque.

 

Je cours, je me cache…

 

Mais tu ne pourras pas continuer comme ça éternellement. Quand je dis que tu rêves de te planter sur l’autoroute, j’exagère mais pas tellement.

Tu rêves que tout cela finisse, tu ne peux pas imaginer la suite du film dans ces conditions. Et tu as raison parce qu’il n’y a pas de suite possible sur cette voie.

 

Il faut un peu de normalité pour survivre dans notre société et si tu ne t’y plie pas, tu ne survivras pas.



 

 

 

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